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Grève du 5 décembre : Muriel Pénicaud invite les employeurs à être "compréhensifs" avec les salariés confrontés aux perturbations

Le trafic de la RATP et de la SNCF, notamment, devrait être fortement réduit pour cette journée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des usagers tentent d'entrer dans une rame du métro parisien lors d'une précédente grève de la RATP, le 13 septembre 2019. (MATHIAS ZWICK / AFP)

Alors que se profile un mouvement social très suivi dans les transports, le jeudi 5 décembre prochain, qui pourrait déboucher sur une grève illimitée, vous vous demandez peut-être comment vous allez vous rendre au travail ? Dimanche 24 novembre, sur Europe 1 et CNews, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a appelé les employeurs à se montrer "compréhensifs avec leurs salariés".

"Aujourd'hui il y a des formes de travail à distance. Il ne faut pas, ce jour-là, demander aux gens de faire l'impossible", a insisté la ministre. "Il ne faut pas demander aux gens de faire des acrobaties pour faire des heures de transport".

Pas de nouvelle loi sur le service minimum

"Depuis les ordonnances travail, le télétravail est un droit", et "il suffit d'un simple échange d'e-mails entre le salarié et l'employeur" pour le mettre en place, a souligné Muriel Pénicaud, pour qui "il y a beaucoup de métiers qui s'y prêtent".

En septembre, lors d'un précédent mouvement de grève, des juristes nous expliquaient qu'une grève annoncée à l'avance ne constituait pas une excuse valable pour ne pas se rendre au travail.

Muriel Pénicaud a également répondu à l'idée du chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau de créer un "service minimum garanti" dans les transports. On ne peut pas "inventer des règles pour le 5 décembre", estime la ministre. "Il y a des règles sur le service minimum. Qu'on les applique, pas plus, pas moins".

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