Bras de fer autour de Renault Trucks
Manuel Valls refuse le plan social qui devrait entraîner le licenciement de 512 salariés.
Manuel Valls s'oppose fermement à la décision du groupe suédois Volvo qui a décidé de licencier 512 salariés de sa filiale Renault Trucks installée près de Lyon. Surtout qu'après des années difficiles, les finances de Volvo s'améliorent, tout comme les ventes de camion de Renault Trucks. Conséquence, les employés se sont mis en grève ce lundi 11 mai. Parmi eux, une majorité de cols blancs - comptables, assistants de directions, analystes - catégorie particulièrement visée par le plan social.
Licenciements boursiers
"Je suis au marketing pièces de rechanges, ce service-là disparaît en totalité, il est relocalisé en Suède", déplore Eric Freyburger, un salarié. "On était très attaché au groupe Renault Trucks, au groupe Volvo. On subit les soucis d'actionnaires, les politiques qui nous dépassent", regrette une employée. Les syndicats, eux, dénoncent des licenciements boursiers. C'est le deuxième plan social en deux ans chez Renault Trucks.
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