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Économie : retour sur la saga Alstom/General Electric

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Economie : retour sur la saga Alstom/General Electic
Article rédigé par France 3 - C.Barbaux, P.Guény, A.Halpern
France Télévisions

Samedi 24 octobre, une grande manifestation se tient à Belfort pour protester contre les suppressions d'emplois chez General Electric en France. Retour sur la sage Alstom/General Electric.

Une grande manifestation est organisée à Belfort (Territoire de Belfort) samedi 24 octobre. En cause : les suppressions de postes chez General Electric en France. Tout commence en avril 2014, lorsque le géant Américain souhaite mettre la main sur Alstom. Pour s'emparer du fleuron français, il est prêt à débourser 13 milliards d'euros. L'ancien ministre de l'Économie, Arnaud Montebourg, refuse et en fait un combat personnel. Son successeur, Emmanuel Macron, officialise le rachat de la branche énergie d'Alstom et de ses 58 réacteurs nucléaires avec, dans le contrat, la création d'un millier d'emplois.

50 millions d'euros de sanctions financières

En juin 2018, General Electric annonce la suppression de plus de mille postes. Bruno Le Maire, devenu ministre de l'Économie, ordonne 50 millions d'euros de sanctions financières. En 2020, six ans après la vente polémique, des discussions sont en cours pour reprendre la filière nucléaire de General ElectricL'entreprise EDF serait notamment sur les rangs. 

"Salariés, élus... Tous sont invités à marcher pour apporter leur soutien aux salariés de General Electric et dire non aux suppressions de postes, indique le journaliste France Télévisions Antony Halpern, en direct de Belfort. En un an et demi, près de 700 emplois ont été supprimés. C'est maintenant au tour des branches hydraulique et charbon d'être menacées".

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