La gendarmerie a commandé une enquête sur l’efficacité des caméras de vidéosurveillance dans la lutte contre les infractions. "L’étude a pris en compte plusieurs types de délits : les violences, les cambriolages, le trafic de stupéfiants, explique le journaliste de France Télévisions, Alexandre Hébert. Sur 1 939 enquêtes, seules 22 ont été élucidées grâce à la vidéosurveillance, soit 1,13% des enquêtes."De nouvelles études à suivreCertains types de délits sont plus enclins à être résolus par ces moyens : 7,5% pour les atteintes aux véhicules, 5,7% pour les affaires de violences. "Selon l’étude, c’est dû à des procédures très longues, car les enquêteurs doivent récupérer les images auprès de nombreux opérateurs privés. Parfois, les images sont déjà supprimées ou inexploitables", poursuit le journaliste. Mais la vidéosurveillance a bien permis d’identifier Abdelhamid Abaaoud, cerveau des attaques du 13-Novembre, dans le métro parisien. Cette étude a été menée en zone gendarmerie sur un nombre limité d’affaires, d’autres suivront, en zone police notamment.