Pass sanitaire : le grand défi de la mise en place dans les zoos et parcs d'attractions
Les pass sanitaire est loin d'être simple à mettre en place dans les structures où il est obligatoire. Reportage dans un zoo en Isère et un parc d'attraction de la Sarthe, où chacun compose comme il peut.
Depuis leur enclos, les grands fauves du Domaine des Fauves d'Abrets en Dauphiné (Isère) ne croiseront à compter du mercredi 21 juillet que des visiteurs qui se soumettent aux nouvelles règles. Le pass sanitaire sera à compter de ce jour obligatoire pour tous. Pour la directrice du parc et les équipes, ce sont des contraintes supplémentaires. Ils devront contrôler chaque visiteur à l'entrée. Résultat, les files d'attente risquent de s'allonger. "On va doubler le temps d'attente", estime Elodie Martel, responsable des caisses.
Avec l'application du pass sanitaire, l'établissement redoute une baisse d'activité. La fréquentation pourrait baisser de 50%. "On a des groupes qui annulent", explique Sandrine Filizzola, directrice du Domaine des Fauves, qui évoque également de nombreux désistements lorsqu'elle mentionne l'application du pass sanitaire.
Impact sur le chiffre d'affaires
Le Papea Parc, à Yvré-l'Evèque (Sarthe) a également dû s'adapter. Le directeur a recruté trois personnes pour contrôler les pass. Pour la clientèle non vaccinée, il a investi dans un centre de dépistage, où pourront être réalisés des tests antigéniques. Au total, 10 000 euros d'investissement, jusqu'à la fin août. Le directeur, Florian Sacreste, espère ainsi limiter la baisse de fréquentation liée au pass sanitaire. L'enjeu est crucial, puisque le parc d'attraction réalise 75% de son chiffre d'affaires durant les vacances d'été.
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