“A la bonne idée", l’auberge trois étoiles de Sébastien Tantot à Saint-Jean-aux-Bois (Oise) est fermée depuis trois mois. Pour cette nouvelle édition du guide Michelin, il attend une certaine clémence du jury. Le restaurateur attend “de la bienveillance et de mettre en avant ceux qui n’ont pas lâché et de rattraper ceux qui ont pu lâcher. C’est surtout une entraide plus qu’une année de compétition”.Une première étoile gâchéeA Buxy (Saône-et-Loire), le jeune chef du restaurant “L’Empreinte” n’a pas vraiment profité de son étoile décrochée en 2020 et s’avoue amer. “C’était l’aboutissement d’un travail, puis la joie de l’étoile et, derrière, le confinement. Moralement, ça a fait mal”, avoue Maxime Kowalczyk. Comme lui, 600 chefs étoilés attendent la réouverture de leur établissement et le retour de la clientèle étrangère.