Fêtes de fin d'année : les annulations s'enchaînent dans les hôtels et restaurants
Après les discothèques, qui ont l'obligation depuis vendredi 10 décembre de rester fermées, les hôteliers et restaurateurs craignent à leur tour les conséquences de la cinquième vague du Covid-19. Les professionnels voient se multiplier les annulations, et réclament que des aides leurs soient accordées.
Jean-Marie Geilh, co-propriétaire du Café du Port à Bordeaux (Gironde) misait sur sa terrasse avec vue pour attirer les clients durant la période des fêtes. Avec la cinquième vague de Covid-19, les annulations tombent en cascade. Son chiffre d'affaires devrait baisser d'au moins 30% en décembre. "Les gens se crispent, n'osent plus sortir, ainsi que les sociétés qui, pour ne pas que leurs employés aient tous le Covid, annulent tous les repas de fin d'années", déplore-t-il. Résultat, 1 000 couverts annulées en seulement quelques jours.
Des aides pour tenir le cap
D'un restaurant à l'autre, les réactions sont différentes. La fréquentation de l’Avant comptoir du Palais n'a pas baissé. Le patron, Julien Camdeborde, prépare déjà son menu de réveillon. Il s'inquiète toutefois de devoir fermer au dernier moment. "Dans notre métier, l'incertitude, c'est ce qu'il y a de plus compliqué" explique-t-il. À Bordeaux, les salons professionnels ou congrès sont quasiment tous annulés pour décembre et janvier, selon l'office de tourisme. Par conséquent, les hôtels aussi se vident. Jean-Philippe Burgeat, vice-président et délégué hôtellerie UMIH 33, demande à l'État de venir en aide au secteur
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