Violences sexuelles : les éléments connus du plan "sécurité sexuelle" préparé par le gouvernement
Sur le plateau du 20 Heures de France 2, Alexia Mayer détaille les éléments connus du plan "sécurité sexuelle" que le gouvernement souhaite mettre en place prochainement.
Plusieurs pistes du plan "sécurité sexuelle" que dévoilera Emmanuel Macron ce samedi 25 novembre sont déjà officielles. "On connaît déjà quelques annonces de ce plan. Première mesure : faciliter le dépôt de plainte en généralisant la pré-plainte. Dans un premier temps, les victimes n'auront pas forcément à aller au commissariat où il est parfois difficile d'oser se confier. Il est question aussi de permettre un recueil de preuve à l'hôpital sans dépôt de plainte rédigé par les médecins. Autre piste, cette fois à l'école avec le lancement d'une opération de sensibilisation contre la pornographie. Pour marquer les esprits, une campagne-choc à la télévision similaire aux spots de la Sécurité routière pourrait voir le jour", explique Alexia Mayer.
Des mesures judiciaires
Le gouvernement entend également mener la lutte sur le plan judiciaire. "Le gouvernement travaille déjà sur trois points. Le premier est de mettre en place une infraction de harcèlement de rue. Le deuxième est l'allongement du délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs. Ce délai pourrait être porté à 30 ans à compter de la majorité de la victime contre 20 ans aujourd'hui. Dernier chantier, l'instauration d'un âge de présomption de non-consentement qui pourrait se situer entre 13 et 15 ans", détaille la journaliste.
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