"Gilets jaunes" : ouverture du procès de l'incendie de la préfecture du Puy-en-Velay
Le 1er décembre 2018, la préfecture du Puy-en-Velay (Haute-Loire) était victime d'un incendie lors d'une manifestation des "gilets jaunes". Lundi 9 mars, ils sont quatre hommes à comparaître.
Ils risquent jusqu'à dix ans de prison. Quatre hommes, âgés de 21 et 37 ans, comparaîssent lundi 9 mars pour "dégradation de bien par moyen dangereux". Le 1er décembre 2018, ils avaient participé à la manifestation des "gilets jaunes" lors de laquelle la préfecture du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, avait été incendiée, blessant des policiers et des gendarmes. "Ce sont des petits délinquants, mais il ne faut pas voir dans leur attitude la manifestation d'une quelconque opinion politique", tempère Me Jacques Soulier, avocat de l'un des accusés.
Des boucs émissaires ?
Mais du côté des parties civiles, on prend ces actes très au sérieux. "Lorsque vous avez des appels téléphoniques à la préfecture en disant 'on va tous vous faire griller comme des poulets', on sait qu'on s'adresse à des gens qui sont à l'intérieur", explique Me Emmanuelle Bonnet. À l'extérieur du tribunal, des "gilets jaunes" sont venus les soutenir, considérant qu'ils sont traités comme des boucs émissaires. Le jugement pourrait être rendu dans la soirée.
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