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Financement libyen de la campagne de 2007 : Nicolas Sarkozy est mis en examen pour "association de malfaiteurs", annonce le Parquet national financier

Cette nouvelle poursuite est la quatrième dans ce dossier pour l'ancien président de la République.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, le 18 octobre 2016. (JOEL SAGET / AFP)

Coup de tonnerre après une audition fleuve. L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a été mis en examen lundi 12 octobre, à l'issue de quatre jours d'audition, pour "association de malfaiteurs", dans l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle en 2007. L'annonce a été faite vendredi 16 octobre par le Parquet national financier, confirmant une information du site Mediapart (article payant).  

Cette nouvelle poursuite est la quatrième dans ce dossier pour l'ancien président de la République, qui s'était dit victime d'un "complot" après les mises en examen prononcées en mars 2018 pour "corruption passive", "recel de détournement de fonds publics" et "financement illégal de campagne". 

"Mon innocence est à nouveau bafouée"

"J'ai appris cette nouvelle mise en examen avec la plus grande stupéfaction (...). Mon innocence est à nouveau bafouée par une décision qui ne rapporte pas la moindre preuve d'un quelconque financement illicite", a réagi l'ancien président de la République dans une publication sur les réseaux sociaux. "Je finirai par prouver ma parfaite innocence. J'y mettrai toute la détermination et l'énergie dont je suis capable. L'injustice ne gagnera pas", a-t-il ajouté.

Par un réquisitoire supplétif signé fin janvier, le Parquet national financier avait élargi les investigations à ces faits d'"association de malfaiteurs", ouvrant la voie à des mises en examen de nouveaux suspects ainsi qu'à une aggravation des poursuites contre les protagonistes déjà impliqués, dont l'ancien chef de l'Etat. 

Le 31 janvier, les magistrats avaient mis en examen pour "association de malfaiteurs" l'un de ses anciens collaborateurs, Thierry Gaubert, soupçonné d'avoir touché des fonds provenant du régime libyen de Kadhafi qui auraient pu alimenter la campagne de Nicolas Sarkozy

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