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Lola Lafon sur les traces d'Anne Frank dans son dernier roman : "Ce n'est pas une rockstar, c'est la témoin d'un génocide"

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Littérature : "Ce n'est pas une rockstar, c'est la témoin d'un génocide", estime Lola Lafon, sur les traces d'Anne Frank dans son dernier roman
Littérature : "Ce n'est pas une rockstar, c'est la témoin d'un génocide", estime Lola Lafon, sur les traces d'Anne Frank dans son dernier roman Littérature : "Ce n'est pas une rockstar, c'est la témoin d'un génocide", estime Lola Lafon, sur les traces d'Anne Frank dans son dernier roman
Article rédigé par France 2 - C.Airaud, Y.Moine, G.Liaboeuf
France Télévisions

L'écrivaine Lola Lafon signe un livre intitulé "Quand tu écouteras cette chanson", chez Stock. L'éditeur lui a proposé, pour l'écrire, de passer une nuit dans un musée de son choix. Elle a choisi l'annexe du musée Anne Frank, à Amsterdam, où la jeune fille a vécu avant son arrestation et sa déportation.

Dans son septième roman, Quand tu écouteras cette chanson (éditions Stock), Lola Lafon écrit au sujet du journal d'Anne Frank. Pour retrouver le souvenir de l'adolescente juive, morte en déportation en mars 1945, l'auteure a passé une nuit entière seule dans le grenier où Anne Frank s'était cachée avec sa famille durant la guerre.

"Pourquoi des millions de gens veulent voir cette chambre d'adolescente ? Moi, j'ai passé la tête, je n'arrivais pas du tout à y rentrer, j'ai vraiment tourné autour toute la nuit. Il y a quelque chose de déchirant, parce que dans l'annexe, j'ai été confrontée pendant des heures à l'absence des Frank", confie Lola Lafon.

"Je ne sais pas s'il faut percer son secret"

"Ce n'est pas une rockstar, c'est la témoin d'un génocide", souligne ensuite l'auteure. "Je ne sais pas s'il faut percer son secret. J'ai l'impression qu'il faut rendre Anne Frank à Anne Frank." Lola Lafon rappelle que l'espace en question, "minuscule pour huit personnes", abritait la famille Frank ainsi qu'une autre famille.

L'écrivaine souhaite aujourd'hui aller au-delà de l'icône. "Ce qu'on appelle le Journal, Anne Frank l'a totalement réécrit dans le but d'en faire un récit, qu'elle voulait voir publié après-guerre", explique l'auteure.

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