"Florence Parly devait venir cette semaine, ici à Londres, pour signer des contrats dans le domaine de la défense, elle ne fera pas le déplacement, c'était pourtant un rendez-vous important", indique le journaliste Matthieu Boisseau, en duplex depuis Londres (Royaume-Uni). "De profondes fissures" Côté britannique, le journaliste rappelle que l'alliance "est considérée comme un triomphe économique et surtout diplomatique", puisqu'elle permet "de s'afficher comme un partenaire privilégié des États-Unis". "C'était l'objectif et c'est aussi la stratégie du Royaume-Uni post-Brexit : le concept du global Britain, un pays davantage tourné vers l'Asie et l'Amérique que vers l'Europe", explique Matthieu Boisseau. Boris Johnson a tenté lundi 20 septembre de "calmer le jeu", en expliquant notamment "que la relation était vitale", mais ne peut selon le journaliste "plus masquer qu'il y a de profondes fissures" dans l'alliance franco-britannique.