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Vidéo L214 dévoile une vidéo choc sur l’élevage intensif des poules

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Une nouvelle vidéo diffusée par l’association L214 témoigne de l’horreur dans laquelle sont entassées 150 000 poules pondeuses.
VIDEO. L214 dévoile une vidéo choc sur l’élevage intensif des poules Une nouvelle vidéo diffusée par l’association L214 témoigne de l’horreur dans laquelle sont entassées 150 000 poules pondeuses. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Une nouvelle vidéo diffusée par l’association L214 témoigne de l’horreur dans laquelle sont entassées 150 000 poules pondeuses.

150 000 poules entassées. Voici ce que montrent les nouvelles images accablantes diffusées par l’association de défense de la cause animale L214. Situé dans l’Essonne, cet élevage intensif travaille pour le groupe Avril, leader du marché en France. La société produit 3,5 milliards d’œufs par an, soit 25 % des œufs français.

Au-delà du scandale sanitaire révélé par ces images - qui montrent des poulets morts, piétinés par d’autres agonisants - L214 entend dénoncer l’engagement du groupe qui a récemment annoncé qu’il ne commercialiserait plus d’œufs issus d’élevages en cage d’ici 2025. Un engagement partiel selon L214 car n’incluant pas les œufs destinés à la transformation et à l’agroalimentaire. Ovoteam, filiale du groupe Avril, transforme ainsi 900 millions d’œufs chaque année. Par ailleurs, cette annonce ne concerne que Matines, la marque sous laquelle le groupe commercialise ses œufs coquilles et n’inclut pas les œufs vendus aux marques distributeurs. L214 annonce lancer une campagne et une pétition appelant le groupe à étendre son engagement sur l’ensemble de la production.

Un scandale de plus révélé par l'association

Ce n’est pas la première fois que l’association rend public une affaire de maltraitance animale dans les élevages. En 2015, c’est à l’abattoir d’Ales (Essonne) que s’en prend L214. L’association diffuse des images chocs de cochons violemment asphyxiés ou égorgés sans étourdissement. Un an plus tard, c’est l’abattoir de Mauléon-Licharre (Pyrénées Atlantiques) qui est visé. L’association dénonce encore une fois des problèmes de non-conformité de l’abattage. Quelques mois plus tard, elle diffuse des images de l’abattoir de Limoges qui montrent des fœtus de bovins jetés dans des bennes. En 2017, elle porte plainte contre l’abattoir de Houdan (Yvelines) après avoir diffusé des images sur lesquelles on peut voir un employé frapper des porcs violemment.

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