: Vidéo Dans un jardin alsacien, une vraie Arche de Noé
De Mulhouse à Strasbourg, l'extension des champs de maïs a détruit tout ce qui pouvait servir d'habitat aux animaux les plus communs. Le 3 mai 2018, "Envoyé spécial" va à la rencontre de ceux qui se battent contre leur extinction. Extrait.
En termes de biodiversité animale, la plaine d'Alsace paraît sinistrée. Quasiment plus de zones humides, plus de haies, plus de friches… de Mulhouse à Strasbourg, l'extension des champs de maïs a détruit tout ce qui pouvait servir d'habitat aux animaux les plus communs. Le 3 mai 2018, "Envoyé spécial" va à la rencontre de ceux qui se battent pour tenter de les sauver.
Vanneaux huppés, tourterelles des bois, écureuils, lapins de garenne, écrevisses… ils peuplaient la plaine d'Alsace il y a vingt ans, et se trouvent aujourd'hui menacés d'extinction. Comme une Arche de Noé, la maison de Jean-Paul Burget recueille des spécimens de toutes ces espèces. Avec sa femme, cet ancien soigneur de zoo a créé une association pour lutter contre leur disparition.
Un jardin sauvage comme refuge
Leur maison accueille, élève, soigne des centaines d'animaux chaque année. Elle est reconnue par l'Etat comme centre de soin de la faune sauvage. Jamais taillé, jamais tondu, le jardin, délibérément laissé à l'état sauvage, détonne avec les pelouses du voisinage. Ici, les oiseaux peuvent nicher, les abeilles butiner, les chauves-souris se cacher dans le lierre… "ça ramène tout", constate Jean-Paul Burget.
Extrait de "Quand nos animaux disparaissent...", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 3 mai 2018.
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