Sécheresse: l’arnica en danger
Cette année, la récolte d’arnica sauvage sera minime. Certains ont anticipé cette pénurie. C’est le cas, notamment, d’un laboratoire qui a lancé sa propre culture.
L’arnica, cette plante jaune utilisée pour soigner les bobos, est la grande absente du massif des Vosges ce printemps. Au Markstein, dans le Haut-Rhin, c’est la période de la récolte. Mais cette année, les fleurs sont rares. Pour la seconde année, il n’y aura donc pas de récolte d’arnica sauvage, la faute à un hiver sans neige et à un printemps trop sec. "Il devient de plus en plus important d’évaluer d’autres possibilités de cultures", explique le docteur Régis Saladin, fondateur du laboratoire Phytodia.
Des plants locaux pour récupérer des semences
La domestication en est une. En effet, les fleurs d’arnica, connues pour leurs vertus anti-inflammatoires, elles sont très prisées des laboratoires. Alors, depuis trois ans, un producteur du massif tente de dompter la plante. Au Haut-du-Tôt (Vosges), Alain Grandemange, producteur de plantes "Les jardins de Bernadette", raconte avoir utilisé des plants locaux, pour récupérer des semences. Il faudrait au laboratoire de Régis Saladin 200 kg d’arnica chaque année.
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