Lundi de Pentecôte : le casse-tête de la journée de solidarité

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Emploi : le casse-tête de la journée de solidarité
Emploi : le casse-tête de la journée de solidarité Emploi : le casse-tête de la journée de solidarité (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - J. Benzina, S. Soubane, S. Lisnyjn, P. Ngankam
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Ce lundi 20 mai est celui de la journée de solidarité pour l’autonomie des personnages âgées et handicapées. En contrepartie, l’employeur verse à l’État une partie des salariés qui travaillent.

Ce lundi 20 mai, certains commerçants ouvriront boutique, tandis que d’autres resteront fermés. Arthur Mendes, salarié d’une brasserie, sait qu’il travaille pour les personnes âgées. "Il faut soutenir, je trouve ça tout à fait normal. Ils ont entre guillemets cotisé pour ça, donc à nous de faire ça pour eux aussi", dit-il. À l’été 2003, la canicule provoquait 15 000 décès prématurés de personnes âgées en France. Le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin proposait alors une mesure symbolique : un jour férié travaillé, pour financer la solidarité en faveur des personnes âgées.

3 milliards d’euros par an

Depuis 2008, chaque entreprise peut décider si sa journée de solidarité tombe ou pas sur le lundi de Pentecôte. Pour les salariés qui ne travaillent pas, le jour de congé est décompté. Pour ceux qui travaillent, les heures ne sont pas payées. En contrepartie du gain, l’employeur verse 0,3% de sa masse salariale pour la contribution solidarité-autonomie. "C’est une très bonne initiative, mais j’espère que ça va à sa place", confie Ridha Ben Mansour, un primeur bio.

La journée de solidarité finance par exemple les allocations d’autonomie, des maisons de retraite ou des instituts pour personnes handicapées. Elle rapporte en moyenne 3 milliards d’euros par an. 

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