Cet article date de plus de trois ans.

Réforme de l'assurance-chômage : des milliers de personnes manifestent en France pour demander son retrait

Dans le viseur des manifestants, l'entrée en vigueur cet été du nouveau mode de calcul des allocations, qui sera moins favorable aux demandeurs d'emploi qui alternent régulièrement périodes de chômage et d'activité.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une manifestation contre la réforme de l'assurance-chômage, le 23 avril 2021, à Paris. (JACOPO LANDI / AFP)

Plusieurs milliers de personnes, sous l'impulsion des intermittents du spectacle, ont manifesté vendredi 23 avril un peu partout en France pour demander le retrait de la réforme de l'assurance-chômage qui doit entrer en vigueur le 1er juillet. Ils étaient 600 à Lyon (Rhône), 500 à Lille (Nord) ou encore 1 500 à Nantes (Loire-Atlantique).

Ces manifestations étaient organisées par les syndicats CGT et Solidaires, ainsi que par des associations comme le Mouvement national des chômeurs et précaires, auxquels se sont joints des collectifs d'intermittents qui occupent des lieux culturels depuis plusieurs semaines. Les intermittents du spectacle ne sont pas concernés directement par la réforme de l'assurance-chômage mais réclament une prolongation de leur année blanche et la réouverture immédiate des lieux culturels.

Un mode de calcul moins favorable pour certains

Dans le viseur des manifestants, l'entrée en vigueur cet été du nouveau mode de calcul des allocations, qui sera moins favorable aux demandeurs d'emploi qui alternent régulièrement périodes de chômage et d'activité.

Selon l'Unédic, 1,15 million de personnes qui ouvriront des droits à l'assurance-chômage dans l'année suivant le 1er juillet devraient ainsi toucher une allocation mensuelle plus faible qu'avec les règles actuelles (de 17% en moyenne) avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.