Le secteur de la boucherie se porte plutôt bien, mais la main-d'oeuvre manque. L'opération séduction est menée sur le Salon de l'agriculture pour attirer les jeunes. Dans un coin du salon, à l'abri des regards et de la chaleur ambiante, des bouchers confirmés s'activent.4 500 postes à pourvoirLeurs gestes sont précis, pensés, des gestes que Gérard Luquet transmet à deux apprentis. Il a appris le métier en 1945. Maintenant retraité, il vient au salon jouer du couteau bénévolement, pour le plaisir. "On s'est tellement épanoui dans ce métier que notre souci c'est de les voir perpétuer ce beau métier", explique-t-il. Après une longue période de crise des vocations, aujourd'hui de plus en plus d'apprentis se tournent vers ce métier. Pas de chômage en boucherie. 4 500 postes de bouchers sont à pourvoir dans les deux prochaines années.