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Assurance-chômage : "Nous souhaitons que les nouvelles règles soient les plus incitatives possibles", déclare Olivier Dussopt

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Article rédigé par franceinfo
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Le ministre du Travail évoque un "contexte" favorable à l'emploi pour expliquer la mise en place de règles plus dures pour les demandeurs. 

"Nous souhaitons que les nouvelles règles" de l'assurance-chômage "soient les plus incitatives possibles", a déclaré mercredi 7 septembre le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur franceinfo. La réforme de l'assurance-chômage est présentée ce mercredi en Conseil des ministres. "Quand les choses vont très bien, il faut que les règles soient plus incitatives, et quand les choses vont moins bien, il faut que les règles soient plus protectrices des salariés", explique-t-il.

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Concrètement, si la réforme souhaitée par le gouvernement était déjà appliquée, "on durcirait" les règles de l'assurance-chômage "parce que nous sommes dans un contexte où nous créons plus d'emplois". "Aujourd'hui, nous sommes à 7,4% de chômage, nous avons entre 300 et 400 000 emplois qui sont vacants et la première difficulté des entreprises c'est de recruter", détaille le ministre.

Ajuster le montant du chômage n'est "pas la priorité"

Le gouvernement "travaille actuellement sur les propositions" qu'il "va faire aux organisations syndicales". Les partenaires sociaux vont en effet être "saisis dans le cadre d'une concertation". "Sur cette concertation, nous pouvons agir à la fois sur la durée maximale d'indemnisation, qui est aujourd'hui de 24 mois, nous pouvons agir sur les conditions pour être éligibles à une indemnité, aujourd'hui, il faut avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois", liste-t-il.

Le montant du chômage peut-il lui aussi être ajusté, en fonction de la conjoncture économique ? Olivier Dussopt "ne veut pas fermer toutes les portes". Toutefois, "ce n'est pas la priorité" du gouvernement. Pour lui, "il y aurait une forme de contradiction à aller sur le niveau de l'indemnité" alors que "nous sommes dans une période de défense du pouvoir d'achat".

Les règles qui seront finalement retenues, en tout cas, seront les mêmes pour tout le monde. Il observe en effet que "si on régionalise, on va vers une grande complexité".

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