Arrêts-maladie : la solution du télétravail
Mercredi 14 novembre, Édouard Philippe s'est dit "ouvert" au télétravail lors des arrêts-maladie. Ce qui permettrait d'éviter un retour trop brutal au travail, mais aussi de raccourcir la durée de ces arrêts.
Le télétravail est la nouvelle piste du gouvernement pour lutter contre les arrêts-maladie, trop couteux pour la Sécurité sociale. Dans cette PME spécialisée dans les logiciels informatiques, les avis sont partagés. "Si on est absent pour des raisons médicales, c'est qu'on ne doit pas pouvoir travailler", déclare un employé. "Pourquoi pas, cela peut-être une bonne chose pour recommencer de façon calme", nuance un autre. Évidemment, le dirigeant lui, est favorable à ce type de télétravail, car il est difficile de remplacer les ingénieurs en arrêt maladie et leur absence coûte cher. De plus, l'entreprise prend en charge 50% du salaire pendant un arrêt et selon lui, il y a un impact sur le chiffre d'affaires.
Des arrêts de travail trop coûteux
Les arrêts de travail de plus de six mois sont les plus coûteux pour la Sécurité sociale, même s'ils ne représentent que 7% de la totalité des arrêts, ils forment 44% des dépenses, soit 4,4 milliards d'euros. Le télétravail pour une reprise progressive vers l'emploi est une question que le gouvernement devrait trancher en 2019, même si plusieurs syndicats sont déjà mitigés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.