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4 Vérités - Loi Travail : l'UNEF exige son "retrait pour avoir des discussions sereines"

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Article rédigé par franceinfo
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William Martinet, président de l’UNEF, est l'invité de Roland Sicard sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce jeudi 17 mars.

La nouvelle mouture de la loi Travail n'a pas convaincu William Martinet, président de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF). Il tient à souligner néanmoins que le Premier ministre a reculé sur le plafonnement des indemnités prud'homales et la question du temps de travail des apprentis. "Sur ces deux points, parce que des jeunes se sont mobilisés, le Premier ministre, qui se disait inflexible, a cédé", remarque-t-il.

"Mais le contenu de la loi El Khomri n'est toujours pas satisfaisant pour nous parce que ça reste de la précarité pour les jeunes", insiste-t-il. La Garantie jeunes "va dans le bon sens", concède William Martinet. Mais il regrette que l'universalité de cette garantie reste virtuelle, car elle coûterait "5 milliards d'euros" et l'État ne les a pas.

Un retrait avant toute chose

William Martinet rappelle que la position de l'UNEF reste la même : le retrait du projet de loi. "On a besoin d'un retrait pour pouvoir avoir des discussions sereines", assure-t-il.

L'objectif de la journée de mobilisation de ce jeudi est "d'avoir plus de lycéens et d'étudiants dans la rue que la semaine dernière et davantage d'assemblées générales dans les universités". Le président de l'UNEF se dit choqué par le comportement des universités de Bordeaux et de Paris-I qui "ont fermé administrativement pour priver les étudiants de leur droit de réunion". Et il en profite pour demander à la ministre de l'Éducation nationale "de réagir et d'intervenir".

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