DIRECT. Mobilisation contre la loi Travail : environ 69 000 manifestants dans toute la France selon la préfecture, 150 000 selon l'Unef

Des organisations de jeunesse appelaient à la mobilisation pour s'opposer au projet de loi El Khomri.

Des manifestants contre le projet de loi Travail, place de la Nation, à Paris, jeudi 17 mars 2016. 
Des manifestants contre le projet de loi Travail, place de la Nation, à Paris, jeudi 17 mars 2016.  (ERIC FEFERBERG / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Huit jours après une première mobilisation aux côtés des salariés, ils redescendent dans la rue. Etudiants et lycéens manifestent, jeudi 17 mars, pour dire à nouveau "non" au projet de réforme du Code du travail, même dans sa version remaniée par le gouvernement.

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, environ 69 000 manifestants ont défilé dans toute la France. Ils étaient 150 000, selon l'Unef, le principal syndicat étudiant. 

Le 9 mars, 100 000 jeunes avaient défilé partout en France aux côtés de 400 000 salariés, selon les chiffres de l'Unef. Les autorités, elles, avaient comptabilisé 224 000 manifestants au total.

Vingt-trois interpellations lors des manifestations. A la mi-journée, des incidents ont éclaté dans plusieurs villes en marge des cortèges : jets de projectiles sur les forces de l'ordre à Marseille, voiture renversée à Nantes, œufs lancés sur la vitrine du Parti socialiste à Rouen, descentes de jeunes sur les voies de la gare et interruption du trafic SNCF à Rennes, etc. Vingt-trois personnes ont été interpellées dans toute la France. 

115 lycées bloqués. Selon le ministère de l'Education nationale, 115 lycées sont bloqués intégralement ou partiellement (sur un total d'environ 2 500 lycées publics). A Paris, une trentaine d'établissements sont "perturbés", dont une quinzaine totalement bloqués, affirme l'Union nationale lycéenne (UNL).

Une version revue et corrigée du texte sur la table. Contrôle accru du juge en cas de licenciements économiques, barème indicatif des indemnités prud'homales... Le Premier ministre, Manuel Valls, a présenté des modifications au projet de réforme, après une longue semaine de négociations. Pas suffisant pour les opposants.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #TRAVAIL

22h20 : "L'Unef pointe du doigt la responsabilité de l'université dans ces événements. En refusant aux étudiants le droit de se réunir en assemblée générale, la direction de l'université est à l'origine des incidents."

Le syndicat étudiant Unef dénonce dans un communiqué les violences entre étudiants et forces de l'ordre survenues sur le campus de Tolbiac à Paris.

21h56 : Rennes, Paris, Lyon, Marseille... C'est dans une ambiance plus tendue que se sont déroulées certaines manifestations contre le projet de loi Travail. Au total, une trentaine de personnes ont été interpellées. On fait le point sur ces échauffourées.

20h14 : @etudiant(e) : Avec mes collègues, nous avons cherché à en savoir plus avant d'en parler pour éviter de diffuser des informations inexactes. Nous n'avons pas connaissance d'étudiants le "visage en sang", mais bien "de charges de CRS". Ces échauffourées ont eu lieu à 18 heures. Depuis, la situation s'est calmée.

20h13 : des étudiants le visage en sang, trainés par terres actuellement à tolbiac. Pourquoi ne pas en parler?? ils veulent uniquement pouvoir exercer leur droit à la liberté d'expression, à savoir une AG

20h09 : Présent sur place, un professeur témoigne de la violence des échauffourées, qui ont éclaté vers 18h. "J'ai vu les CRS charger et plaquer au sol très violemment deux jeunes. C'étaient vraiment des étudiants, ils n'avaient pas l'air de casseurs, raconte Thomas Porcher à francetv info. J'ai connu les mouvements contre le CPE ou la réforme de l'université, je n'ai jamais vu une charge de CRS comme ça".

20h04 : Des affrontements entre forces de l'ordre et étudiants ont éclaté sur le site universitaire de Tolbiac, à Paris.

19h42 : Rejoignons les jeunes dans la rue, et faisons plier les lois dictées par le capitalisme !!

19h41 : N'importe quoi! Ces "jeunes" (et les casseurs) s'amusent sans savoir ce qu'est la vrai vie. Lorsque j'avais 20 ans, je ne faisais pas de politique et j'avais autre chose à faire que de manifester. Ce sont des inconscients qui ne savent pas que la vie n'est pas une partie de "rigolade"...

19h41 : Après les manifestations, Manuel Valls s'adresse aux jeunes : "Je leur demande tout simplement d'être prêts à discuter." Il n'y a "aucune raison de demander le retrait du texte", répète-t-il.


(PUBLIC SENAT)

18h58 : Si j'avais 20 ans comme en 1968, je serai auprès de cette jeunesse pour manifester contre ces politiciens qui ont pour objectif leur propre réussite financière et pour cela transforment petit à petit la France en dictature. Bientôt nos libertés d'expressions et référendums sur de nouvelles lois seront supprimées ! Nous sommes dirigés par des bandits !

18h57 : Le chômage est déjà très élevé aujourd'hui. La loi du travail en préparation permettrait aux chefs d'entreprise de reprendre confiance aux CDI. Débaucher ou licencier plus facilement si son entreprise va mal permettrait enfin à des personnes au chômage ou en CDD d'obtenir un CDI, même s'ils sont licenciés 2 ans après, ça vaudra toujours mieux pour eux que passer tout ce temps à trouver un emploi comme nombreux à l'heure où je vous parle.

18h56 : vous avez raison!!!je suis un actif qui perd ses droits d'années en années!!! on travail plus ..pour gagner moins!!!on fait des heures que ce gouvernement a fiscalisés !!bref!!!cette nouvelle stratégie ne sert que les patrons peu scrupuleux qui feront un chantage sur la moindre avancée!!! le code du travail doit resté en l'état!!!

18h56 : Je reste sans voix devant cette réaction si pauvre en arguments !En ce qui me concerne j'ai fini par quitter la France , fatigué de la bêtise de mes concitoyens manipulés par des syndicalistes qui , en réalité, ne représentent personne!

18h56 : Vous continuez à réagir dans les commentaires à la mobilisation des lycéens et étudiants contre le projet de loi Travail. Et vos avis sont mitigés.

18h18 : Les jeunes ne veulent pas de cette loi qui est une atteinte à la liberté, qui dit licenciement facile dit fin au CDI. Et s'il n'y a plus de CDI les jeunes feront comment pour trouver un logement quand les parents peuvent pas se porter garant ? car les propriétaires demande une garantie stable financière ! Et pareil pour les prêts bancaires ? sans CDI infaisable ! Il faut que cette loi ne passe pas ce n'est pas du progrès, il n'y a pas que les jeunes qui n'en veulent pas ! ça ne réglera aucunement le chômage car la précarité existe et c'est pas en permettant les licenciement à tout va que les gens retrouveront un emploi. Les jeunes ont déjà du mal, la preuve à 25 ans on vit à 2 sur un salaire sinon la rue, et nos parents s'en sortent pas non plus ! il faut réagir NON à la loi Travail ! Assez de précarité dans ce pays !

18h18 : J'aime la démesure de l'UNEF

18h18 : Bonjour à toutes et à tous ! Je vous retrouve avec plaisir, donc continuez de participer dans les commentaires.

On commence avec cette vidéo des lycéens redescendus dans la rue à Paris contre le projet de loi sur le travail. Les jeunes manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "La rue maintenant pour ne pas y être dans 30 ans."

(FRANCETV INFO)

18h03 : Les manifestations ont donné lieu à 23 interpellations à l'échelle nationale, selon les autorités.

18h02 : Environ 69 000 personnes ont manifesté à travers la France, selon les autorités.

17h52 : "La mobilisation a pris de l'ampleur par rapport au 9 mars."

Estimant que la mobilisation du jour est "une réussite", l'Unef avance un chiffre de 150 000 jeunes dans les rues à travers la France. Le 9 mars, le syndicat avait établi un bilan de 100 000 jeunes et 400 000 salariés.

17h20 : La préfecture de police de Paris estime que le nombre de manifestants recensés dans les rues de la capitale est compris entre 8 800 et 9 200.

17h17 : Plus de 150 000 jeunes ont manifesté en France, selon le syndicat étudiant Unef.

17h08 : @Mike : Pas encore... Je ne dispose pour l'instant d'aucun bilan chiffré des mobilisations de ce jeudi, que ce soit du côté du ministère de l'Intérieur ou des organisateurs des défilés.

17h08 : vous n'êtes pas en mesure de donner le nombre de manifestants en France aujourd'hui ?

17h03 : "J'entends la jeunesse mais il n'y a aucune raison de demander le retrait du texte."

Alors que la journée de mobilisation de la jeunesse touche à sa fin, Manuel Valls campe sur ses positions.

16h47 : Une journaliste de Presse Océan a constaté de nouveaux incidents en marge de la manifestation à Nantes.

16h30 : Une lycéenne de 18 ans a été légèrement blessée à la tête lors d'une intervention des CRS au cours de la manifestation à Strasbourg, selon l'AFP. Les forces de l'ordre cherchaient à déloger des jeunes qui bloquaient l'accès à la faculté de droit. Un élu local évoque trois autres blessés.

16h24 : La manifestation touche à sa fin, à Paris, où le cortège est arrivé place de la Nation.

15h46 : @anonyme : Les manifestants sont arrivés au niveau de la place de la Bastille il y a moins d'une heure et se dirigent désormais vers la place d'Italie. Notre journaliste Elise Lambert est dans le cortège, qui se déroule dans le calme.

15h46 : La manifestation est où a paris ?

15h13 : Et la précarisation des jeunes vous en faites quoi ?? Le CICE a déjà rapporté des millions au patronat sans aucune contre partie (le chômage continue à augmenter) et là vous voulez qu'on dise encore Amen ....

15h12 : La garantie jeune n'apporte rien aux jeunes ! J'y anime des ateliers donc je connais ce système. Ca apporte des stagiaires aux patrons, du travail non payé aux jeunes mais aucunement un emploi !!!!