Budget 2023 : plus de "quoi qu’il en coûte" ?
L’an prochain, l'État va emprunter 270 milliards d'euros pour se financer. C’est un record. Lundi 26 septembre, la journaliste Alexandra Bensaid est présente sur le plateau du 20 Heures pour revenir sur le "quoi qu'il en coûte".
Lundi 26 septembre, la journaliste Alexandra Bensaid est présente sur le plateau du 20 Heures pour évoquer le "quoi qu'il en coûte". "C’était, en 2020 et 2021, un énorme pare-choc face au Covid. Plus de 140 milliards de factures. On n’en est plus là, le pare-choc a rapetissé, mais il est loin d’avoir disparu", explique la journaliste. En 2023, 3 milliards d’euros sont prévus pour aider des entreprises et 45 milliards d’euros pour le bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité. Mais "y a-t-il une autre solution que dépenser pour lutter contre l'inflation, éviter la récession ? Tous les pays européens ont eux aussi remis des pare-chocs."
Une discussion au Parlement primordiale
La principale contrainte du budget, c'est la dette, qui coûte de plus en plus cher. "Toutes les dépenses face aux recettes, ça donne un trou de 155 milliards d'euros, 5% de déficit. La France, qui a déjà 111% de dette, va aller se financer sur les marchés financiers, comme d'habitude. Sauf que l'argent facile, c'est fini. Emprunter coûte plus cher qu'il y a un an et la charge de la dette s’alourdit : on va payer l'an prochain 60 milliards, quasiment autant que le budget de l’Éducation", poursuit Alexandra Bensaid. La discussion au Parlement s’avère donc importante, afin de savoir quelles sont les priorités et qui doit faire des efforts.
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