Colère des agriculteurs : il est "absolument faux" d'affirmer que les Soulèvements de la Terre sont "anti-agriculteurs", assure une éleveuse membre du collectif
![Colère des agriculteurs : il est "absolument faux" d'affirmer que les Soulèvements de la Terre sont "anti-agriculteurs", assure une éleveuse membre du collectif](https://www.francetvinfo.fr/pictures/1av8Amfdal7pWYHAKAA8Xy8Ryx4/0x10:643x373/432x243/2024/02/27/mona-perrin-65de0f3a22994521174941.png)
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/wACgV-3pBFDf_r4OnxFsTyavAB4/100x100/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
![](/assets/common/images/programs/12-13-info-square-5069049e.jpg)
La journée du samedi 24 février a été marquée par des tensions au Salon de l'agriculture, avec la visite d'Emmanuel Macron. Le chef de l'État avait proposé d'organiser un "grand débat" lors de l'événement. Une initiative qui a été annulée face, entre autres, aux critiques des syndicats agricoles au sujet de l'invitation des Soulèvements de la Terre à l'événement. L'Élysée a assuré que le collectif écologiste n'a été ni convié, ni contacté, plaidant une erreur faite lors de l'entretien avec la presse en amont de l'événement.
Invitée du 12/13 info, mardi 27 février, Mona Perrin, éleveuse et membre des Soulèvements de la Terre, indique : "Oui, on a cherché à nous contacter, et non, on n'y serait pas allé. On n'avait pas envie de servir de faire-valoir au monologue présidentiel." "Ce sont des députés EELV qui ont été contactés par le cabinet présidentiel pour avoir notre numéro", précise-t-elle.
"On est mû par l'impératif vital de préserver les terres agricoles"
"Je suis indignée contre les paroles des ministres et les paroles des patrons de l'agro-industrie, comme Arnaud Rousseau, qui colportent l'idée que les Soulèvements de la Terre seraient anti-agriculteurs. C'est absolument faux", lance Mona Perrin. "On est mû par l'impératif vital de préserver les terres agricoles, de lutter contre l'artificialisation des terres et d'installer toujours plus de paysans à l'avenir", expose la membre du collectif écologiste. "Ce que le patron de la FNSEA et le gouvernement cherchent à faire en s'indignant et en érigeant les écologistes en bouc émissaire, c'est masquer leur responsabilité dans la crise agricole", estime l'éleveuse.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.