Colère des agriculteurs : à Nice, un producteur d'olives peine à vivre de son métier
Rémy Cappan surveille ses 75 oliviers amoureusement. Les fruits les plus matures tombent délicatement dans ses filets. Le maraîcher a repris l'exploitation familiale près de Nice (Alpes-Maritimes) et lorsqu'il fait la comparaison, il est presque gêné du prix auquel il est contraint de vendre ses olives. Dans les années 90, son père les vendait trois euros le kilogramme, aujourd'hui, Rémy Cappan les vend six euros le kilogramme. L'inflation et les charges ont, en effet, augmenté de façon vertigineuse.
"Des fois, c'est juste 600 euros par mois"
Pour s'en sortir, le maraîcher diversifie ses cultures et assure quatre marchés par semaine à Nice. Mais il se dit assommé par les normes et les contraintes qui pèsent sur sa profession. À 53 ans, il peine à vivre de son métier. "Je dirais que des fois, c'est juste 600 euros par mois, (...) des fois moins et des fois plus, ça dépend", confie-t-il. Ses clients comprennent sa lassitude.
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