Le volailler Doux sur le point de finaliser un accord de reprise
L'accord sera conclu avec le groupe saoudien Almunajem, son premier client, et la holding de la famille Calmels D&P.
L'horizon s'éclaircit pour Doux. Le volailler breton, en redressement judiciaire, est en passe de finaliser un accord de reprise avec le groupe saoudien Almunajem, son premier client, et la holding de la famille Calmels D&P. Les trois parties sont "sur le point de finaliser un accord" dont "la signature devrait intervenir dans les prochains jours", ont indiqué des sources proches du dossier à l'AFP, jeudi 7 novembre. A l'issue des négociations, "D&P détiendra 52,5% du capital de Doux, Almunajem 25% et la famille Doux 22,5%", ont-elles détaillé.
Cette nouvelle tombe à point alors que l'industrie agroalimentaire traverse une crise sans précédent en Bretagne, suscitant la colère de centaines de travailleurs victimes de restructurations. Doux, en redressement judiciaire depuis juin 2012, a déjà supprimé un millier d'emplois. Il est actuellement contrôlé à 80% par la famille Doux et à 20% par BNP Paribas.
Des participations déjà évoquées
Almunajem, qui est le premier client de Doux, avait déjà annoncé vendredi qu'il était prêt à "prendre une participation significative au capital" de l'entreprise. Son représentant en France, Amr Al Kouatli, avait évoqué "un ordre de grandeur autour de 25%". Il avait ajouté qu'Almunajem "travaillait de manière très étroite" avec le gouvernement français dans ce dossier. L'arrivée possible du groupe saoudien avait été évoquée dès septembre par le volailler breton.
L'arrivée de l'homme d'affaires Didier Calmels avait été évoquée par Doux dès le mois de mai. Toutefois, cette perspective a suscité une certaine défiance des syndicats, car la CGT a notamment fait part de sa préférence pour un investisseur industriel plutôt que financier. Le tribunal de commerce de Quimper doit à présent rendre, fin novembre, sa décision sur le plan de continuation que lui présentera alors la société.
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