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Black Friday : "Nous devons réinstaller en France une culture de la sobriété, de la réparation et du réemploi", plaide le ministre de la Transition écologique

Christophe Béchu est l'auteur d'une tribune publiée, jeudi, dans le journal "Le Monde".
Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lors du Congrès des maires de France, à Paris, le 21 novembre 2023. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

A la veille du Black Friday, le ministre de la Transition écologique appelle à la sobriété dans une tribune publiée dans Le Monde, jeudi 23 novembre. "Si nous voulons mener notre transition écologique tout en préservant notre prospérité et nos libertés, nous n'avons pas d’autre choix que d'aller vers plus de sobriété dans notre façon de consommer et de trouver un chemin vers une économie plus circulaire", écrit Christophe Béchu. Cela signifie "une économie qui réutilise davantage les ressources au lieu de les extraire, de les utiliser et de les jeter".

"Il ne s'agit pas de décroissance, souligne le ministre. Il ne s'agit pas de culpabiliser les Français dans leur acte d’achat, surtout dans une période de forte inflation telle que nous la traversons." Christophe Béchu vante également "une culture de la sobriété, de la réparation et du réemploi que nous avions il y a encore deux générations". Pour lui, "nos grands-parents n'étaient pas dans la décroissance, ils avaient un juste rapport aux choses et à leur valeur".

Cette tribune est publiée alors qu'une campagne de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, mettant notamment en scène un "dévendeur", suscite l'ire des commerçants. Matignon ce clip trouve "maladroit". Même son de cloche du côté du ministère de l'Economie. "C'est une campagne maladroite", a jugé Bruno Le Maire sur franceinfo. "Je crois profondément à la sobriété. Consommer moins, consommer mieux, oui, a-t-il poursuivi. Mais pas en prenant les vendeurs ou les commerces physiques comme cibles. Et pas en culpabilisant mais en incitant. Je crois en l'incitation à la sobriété, pas à la culpabilisation du consommateur."

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