Renault : des soupçons et des perquisitions
Les contrôles liés à une enquête sur les niveaux d'émissions polluantes des véhicules ont révélé un dépassement de CO2 mais pas d'utilisation de logiciels fraudeurs.
C'est un communiqué de la CGT qui met le feu aux poudres. Le syndicat révèle que des perquisitions ont eu lieu la semaine dernière sur plusieurs sites de Renault en région parisienne. Des perquisitions qui font craindre un scandale comme celui de Volkswagen qui avait truqué son logiciel de test antipollution.
100 véhicules à expertiser
Une commission indépendante mène actuellement une enquête auprès de plusieurs constructeurs pour tester la pollution de leurs moteurs. Les marchés financiers le savent et paniquent. A la mi-journée, l'action Renault perd 20% en bourse. Immédiatement la direction contre-attaque et publie un communiqué rassurant où elle précise que la procédure ne mettrait pas en évidence la présence d'un logiciel truqueur. Pour le moment 22 véhicules ont été examinés sur les 100 programmés. Le dépassement des normes serait lié à une nouvelle procédure. Les véhicules ont été testés en conditions réelles de conduite et non sur des bancs d'essai.
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