Le constructeur français a perdu plus de 10 points à la bourse après l'annonce d'investigations sur ses véhicules. Renault n'aurait pourtant pas fraudé.
Renault est déstabilisé. Le fleuron de l'industrie automobile française se retrouve dans la tourmente avec une baisse de 10,2% de son titre en bourse ce jeudi 14 janvier. Des agents de la répression des fraudes ont perquisitionné le siège du groupe, son technicentre et son centre spécialisé dans les moteurs la semaine dernière. Cela n'a été révélé que ce jour par la CGT, ce qui a provoqué cette tempête boursière. Les ordinateurs de plusieurs cadres ont aussi été saisis.
Pas de fraude
La ministre de l'Écologie a tenu à clarifier la situation dans la soirée. Il y a bien des dépassements de normes en matière d'émissions de CO2 et d'oxydes d'azote, mais comme l'a confirmé Ségolène Royal, la marque au losange n'a pas truqué ses véhicules. Le groupe français est le deuxième constructeur du pays derrière PSA et son chiffre d'affaires dépend beaucoup du diesel. 60% de ses véhicules vendus en 2015 roulent au Gazole.
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