Aéronautique : le Rafale, emblème français longtemps boudé par les pays étrangers
Cédric a pour mission de tester un avion qui n'a jamais volé. "Un accomplissement", explique-t-il. Pour tous les Rafale, une cascade de tests est prévue. Longtemps mal-aimé, cet avion, fleuron français, a fini par s'exporter. Chez Dassault, à Mérignac (Gironde), les phases d'essai sont répétitives et méticuleuses. "Il faut que les trappes soient ouvertes au bon moment, que le train rentre, que les trappes se referment au bon moment...", énumère un homme chargé d'accomplir ces tests.
36 mois de travail pour un Rafale
Cette exigence se perçoit dans tous les ateliers. La construction d'un Rafale demande 36 mois de travail, et 30 000 pièces venues d'un peu partout en France. Franck, ouvrier, travaille sur le Rafale depuis 15 ans, soit 150 appareils environ à produire. "Il faut être précis, il faut être minutieux, il ne faut pas faire n'importe quoi", prévient-il. Aujourd'hui emblème national, cet avion a pourtant longtemps été boudé par les pays étrangers, depuis ses débuts dans les années 1980. Mais depuis 2015 et le premier contrat d'export, il séduit, et les commandes se multiplient.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.