Salon de l'automobile à Genève : les voitures connectées
M. Drucker : Autre salon, celui de l'automobile qui s'ouvre à Genève jeudi prochain. Le contexte est moyen, le rendez-vous est donc capital pour les constructeurs qui présenteront leurs innovations. Parmi celles-ci, des véhicules intelligents.
Conduire sans les mains, et du coup regarder un film, ou participer à une visioconférence avec un collègue. Ce sera peut-être bientôt possible. Pour le moment, ces voitures sont testées sur des circuits. Des prototypes autonomes et intelligents.
J'ai croisé un panneau parlant d'un concert. Si cela fait partie de mon centre d'intérêt, je peux acheter des places.
A l'aide de caméras ou de capteurs, la voiture connectée est capable de repérer les obstacles et de freiner. Oubliées également les galères du créneau, il suffit d'un geste sur son téléphone pour que la voiture trouve une place libre et se gare toute seule. Mais certains automobilistes s'inquiètent de la sécurité.
Il faut toujours rester attentif.
Je pense que cela dénote un côté dangereux.
Après avoir longtemps dédaigné les véhicules autonomes, presque tous les constructeurs ont désormais leur prototype. La raison de ce virage: ne pas se laisser distancer par le précurseur de la voiture connectée, un célèbre moteur de recherche. Mais pour que la voiture sans chauffeur puisse rouler en France, il faudra adapter la législation.
Si jamais une telle voiture avait un accident, on n'a pas déterminé qui en serait le responsable.
Certains constructeurs promettent une commercialisation des 2020.
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