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Villacoublay : retour des 4 Français, ex-otages en Syrie

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

otages à 9h ce matin sur le tarmac de Villacoublay. Ils ont très vite retrouvé leurs proches. Une émotion intense pour chacun d'entre eux.

L'hélicoptère de la délivrance, un Super Puma de l'armée de l'Air. Il est 9h du matin sur la base de Villacoublay, déjà au travers des hublots on aperçoit deux des ex-otages. Sur le tarmac, le président de la République et le ministre des Affaires étrangères s'avancent, suivis des familles. Sous les applaudissements, le premier à descendre est Nicolas Hénin, 37 ans, que le chef de l'Etat embrasse. Comme les trois autres. Accolade chaleureuse pour Didier François, le doyen de 53 ans, puis Edouard Elias, le plus jeune, 23 ans. Et enfin Pierre Torres, 29 ans. Puis vient l'instant bouleversant des retrouvailles, après dix mois et demi de pénible séparation comme ici, Edouard et sa demi-soeur. Ou Didier et sa maman. Nicolas, les cheveux coupés et les siens. Et encore la famille Hénin, le père et sa fille d'abord. Puis la famille réunie au complet. Pour les deux confrères d'Europe 1 arrive le temps des retrouvailles professionnelles. Après dix mois et demi sans voir le jour, lorsqu'un ami apparaît la-bas dans les rangs des journalistes, Edouard Elias ne résiste pas. Au micro, un seul des quatre ex-otages prendra la parole, le plus aguerri d'entre eux au terrain de guerre. Et les familles d'écouter avec attention.

C'est un immense soulagement d'être libre, de voir le ciel, je le redis encore mais on ne l'a pas vu pendant longtemps. On a la chance d'être français et quand on est sortis, quelque chose nous a vraiment touchés, c'est le degré de mobilisation. Nos familles n'ont pas choisi notre travail comme nous l'avons fait, c'était dur pour elles. On est très heureux qu'elles aient traversé cette épreuve qu'on leur impose. Je m'excuse, je suis un peu ému. Merci à tous.

Sollicité par les confrères, Nicolas Hénin, journaliste pour Arte et "Le Point", arabisant et grand expert de la région, ne lâche plus ses enfants.

Le.

Le plus beau pour un papa, c'est d'avoir ses enfants dans les bras.

Place à l'intimité des retrouvailles, à la famille et aux examens médicaux désormais. Pour nos quatre confrères, le long chemin du retour ne fait que commencer.

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