Tribune fracassante de Nicolas Sarkozy au Figaro

Il l'a brisé avec une tribune publiée ce matin dans Le Figaro et ses mots ont fait l'effet d'une bombe. L'ex-président de la République compare les écoutes téléphoniques dont il fait l'objet aux méthodes employées par la Stasi. Une référence à la dictature qui fait bondir le chef de l'Etat et bien d'autres responsables politiques.

Ce matin, il n'a rien changé à ses habitudes. Direction, son bureau. La tribune fracassante de Nicolas Sarkozy a exaspéré la gauche. Jamais cité, premier visé, François Hollande a répondu au coeur de la nuit bruxelloise.

Laisser penser que notre pays, notre République, puisse ne pas être fondée sur la liberté c'est introduire un doute qui n'a pas sa place. Toute comparaison avec des dictatures est insupportable.

Dans le viseur de la gauche, cette phrase de Nicolas Sarkozy au sujet des écoutes. Une comparaison avec la police politique avec l'Allemagne de l'Est qui scandalise le gouvernement.

Nicolas Sarkozy veut tout détruire pour se protéger. Il veut tout casser pour échapper à la justice. Il a le droit à la présomption d'innocence mais il n'est pas au-dessus des lois.

C'est la violence contre les institutions de la France, contre la police qu'il a commandée quand il était ministre de l'intérieur, c'est la violence contre la justice dont il était le garant quand il était Président. C'est un coup d'Etat verbal.

Nous ne baisserons jamais les yeux.

Jean-Luc Mélenchon ne lui accorde pas plus de crédit.

C'est une lettre de guerre, je n'y attache pas plus d'importance. Je ne le crois pas crédible quand il compare ce qui se passe en France avec la Stasi.

La droite estime qu'il est indispensable que Nicolas Sarkozy s'exprime.

Il se défend.

Il y a deux poids deux mesures avec N. Sarkozy.

Vers quel type de société se direi-t-on ?.