Syrie : des djihadistes français parmi les geôliers ?
Julian Bugier : Vous avez aussi raconté que vos gardiens parlaient français. Vous nous en direz quelques mots dans un instant.
Des Francais parmi les djihadistes qui ont retenu les ex-otages ? C'est ce que semble indiquer Nicolas Hénin, l'un des journalistes libérés.
On avait la présence de personnes se présentant comme djihadistes, parmi les ravisseurs, qui parlaient très bien les langues étrangères, dont le français, l'anglais et d'autres langues.
Sans pouvoir dire qu'ils étaient français.
On n'a pas vu leurs papiers, mais certains parlaient très bien le français, oui.
700 Français seraient partis en Syrie, dont 250 combattants. C'était le cas de ces deux frères morts au cours d'attentats.
Je suis français, de père et de mère français.
Ils avaient rejoint le groupe le plus radical, l'Etat islamique en Irak et au Levant, qui a revendiqué l'enlèvement des journalistes français.
Il faut faire une distinction entre les ravisseurs, qui appartiennent a des groupes véritablement djihadistes et armés, et les geôliers, qui s'occupent de la gestion quotidienne des otages. Il y a un certain nombre de Français et de Belges.
Sur le terrain, les combats continuent. Hier, une cinquantaine de civils, dont 14 enfants, ont été tués à Alep lors de raids aériens.
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