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Violences faites aux femmes : “depuis l’élection de Macron, il y a eu plus de 850 féminicides”, avance la présidente de l’Union nationale des familles de féminicides

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Violences faites aux femmes : “depuis l’élection de Macron, il y a eu plus de 850 féminicides”, avance la présidente de l’Union nationale des familles de féminicides
Violences faites aux femmes : “depuis l’élection de Macron, il y a eu plus de 850 féminicides”, avance la présidente de l’Union nationale des familles de féminicides Violences faites aux femmes : “depuis l’élection de Macron, il y a eu plus de 850 féminicides”, avance la présidente de l’Union nationale des familles de féminicides (FranceInfo)
Article rédigé par franceinfo - J.Benedetto
France Télévisions
Le 12/13 info reçoit Sandrine Bouchait, présidente de l’Union nationale des familles de féminicides. Elle revient sur la manifestation organisée, samedi 4 novembre, pour dénoncer l’inaction de l’état et de la justice contre les violences faites aux femmes.

Interrogée sur le rassemblement contre les violences faites aux femmes qui va se tenir, samedi 4 novembre, à Paris, Sandrine Bouchait précise “que cela fait plusieurs années que c’était la grande cause du quinquennat, que malheureusement les femmes continuent de mourir, donc il est important de rappeler que depuis l’élection d’Emmanuel Macron, il y a eu plus 850 féminicides et plus de 1 000 orphelins”.  

“Aller vers une meilleure évaluation du danger” 

Comment faire mieux pour éviter les nombreuses violences ? “Il faut déjà prendre en charge les femmes qui dénoncent. Plus d’un quart des femmes qui ont été assassinées par leur conjoint ou leur ex-conjoint avaient dénoncé des violences. Il faut aller vers une meilleure évaluation du danger. Il ne faut pas dissocier les violences faites aux enfants des violences conjugales”, explique la présidente de l’Union nationale des familles de féminicides. “Au-delà de la punition, ils ne sont pas assez pris en charge. Il va falloir une prise en charge réelle et complète de ces hommes violents. Les mettre vingt ans en prison sans accompagnement psychologique (…) quand ils sortiront, ils seront pareils, voire pire”, conclut Sandrine Bouchait.  

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