: Vidéo 13h15. Nicolas Hulot : "C'est toujours plus difficile de dire non"
Après la Conférence de Paris sur le climat (COP21), Nicolas Hulot s'est vu proposer d'entrer au gouvernement Valls III à l'occasion du dernier remaniement. Il a décliné l'offre et renoncé, début juillet 2016, à se présenter à l'élection présidentielle de 2017. Extrait de "13h15 le samedi".
Nicolas Hulot a sillonné le globe pendant trois ans pour préparer la Conférence de Paris sur le climat (COP21) en tant qu'envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète. Elle s'est conclue par un succès, encore imparfait selon lui, mais quand même historique. Pendant ces années, le créateur de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme a fait le plein d'expériences politiques et diplomatiques.
Fin janvier 2016, au moment de faire ses cartons pour quitter l'hôtel de Marigny où se trouvaient ses bureaux, l'écologiste emporte sous le bras un document tiré du coffre : "Une très belle lettre que je ne dévoilerai pas, écrite par le Président après la fin de ma mission. Je la garde précieusement…" Nicolas Hulot a désormais changé de statut. Comment va-t-il gérer l'avenir ?
"Une alternative crédible basée sur la solidarité"
Le chef de l'Etat a multiplié les gages pour lui confier un grand ministère de l'Ecologie à l'occasion de la formation du gouvernement Valls III : "Dans un premier temps, cela vous fait presque sourire, et dans un deuxième temps, cela vous empêche de dormir… C'est toujours plus difficile de dire non… J'essaye de jouer un rôle de rassembleur au-delà des partis politiques. Pourrais-je le jouer après, si j'accepte ?"
Nicolas Hulot a finalement décliné l'offre d'entrer au gouvernement. La présidentielle de 2017 est-elle en ligne de mire ? Au téléphone, il explique ce qu'il compte faire à un interlocuteur : "Je repositionne la fondation, je prends un petit peu de champ pour me reposer et écouter les uns et les autres. Et puis après, je vois comment on peut être le plus efficace… Je n'ai pas encore décidé…" Il pense aujourd'hui que "l'idée est de proposer une alternative crédible, qui soit basée sur la solidarité".
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