Permis de conduire à vie : "Ça paraît insensé" de n'avoir aucun contrôle médical, estime Pauline Déroulède, victime d'un accident de la route

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Permis de conduire à vie : "Ça paraît insensé" de n'avoir aucun contrôle médical, estime Pauline Déroulède, victime d'un accident de la route
Permis de conduire à vie : "Ça paraît insensé" de n'avoir aucun contrôle médical, estime Pauline Déroulède, victime d'un accident de la route Permis de conduire à vie : "Ça paraît insensé" de n'avoir aucun contrôle médical, estime Pauline Déroulède, victime d'un accident de la route (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C.Grenu
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Pauline Déroulède, championne de France de tennis fauteuil et victime d'un accident de la circulation, est l'invitée du 12/13 info, mardi 20 février. Elle revient sur le projet de loi européen qui prévoit de renouveler tous les 15 ans les permis A et B.

Le Parlement européen doit voter la semaine prochaine un projet de loi qui prévoit de renouveler tous les 15 ans les permis A et B, avec une visite médicale obligatoire. "Aujourd'hui, on a le permis de conduire à vie, bien sûr, c'est un permis que l'on obtient, mais ce n'est pas un droit. (…) À partir du moment où ça devient un permis de tuer, malheureusement, c'est trop dangereux et ça paraît insensé, finalement, d'avoir ce permis de conduire à vie sans aucun contrôle médical", estime Pauline Déroulède, championne de France de tennis fauteuil et victime d'un accident de la circulation, dans le 12/13 info, mardi 20 février.

"S'il y avait une loi, il l'aurait respectée"

"Pour avoir eu un échange avec le conducteur qui m'a fauchée, je me suis bien rendu compte (…) que c'est très dur d'arrêter de conduire de soi-même. (...) C'est très très compliqué de s'auto-évaluer", témoigne-t-elle. "Le conducteur que j'ai eu en face de moi savait qu'il n'était plus capable de conduire, c'était dur, il le reconnaissait lui-même qu'il avait du mal à arrêter. Il repoussait à chaque fois l'échéance, et s'il y avait une loi, il l'aurait respectée, ce sont ses mots aujourd'hui qui résonnent encore", ajoute Pauline Déroulède.

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