Au milieu de ce carrefour en banlieue parisienne, Houria ne décolère pas. Si aujourd'hui le trou est rebouché, en mai 2017, il a fait chuter gravement son fils qui circulait en scooter. "Si maintenant on doit avoir peur d'acheter un scooter à ses enfants parce que les routes ne sont pas praticables alors qu'elles devraient l'être, ça je le refuse", s'insurge-t-elle.Un sujet sensible pour les élusNids-de-poule, ornières, fissures... les Français slaloment sur des chaussées parfois dangereuses. Conditions climatiques, désengagement financier de l'État, hausse de la circulation... autant de facteurs qui mettent à mal le réseau national. Les routes départementales et communales sont les plus mal loties, elles supportent 66 % du trafic. À Villiers-sur-Marne, commune de l'est de la banlieue parisienne, les nids-de-poule sont devenus un sujet sensible pour les élus.