De nouveaux tests salivaires pour dépister la drogue au volant
Cette expérimentation va être menée dans dix départements, à partir du mois de décembre.
Les consommateurs de drogues qui prennent le volant sont prévenus. La gendarmerie et la police nationale vont expérimenter à partir du mois de décembre de nouveaux tests salivaires, qui permettent de dépister instantanément les conducteurs sous l'emprise de stupéfiants, révèle 20 Minutes, mardi 21 octobre.
Ces tests seront d'abord expérimentés pendant six mois dans dix départements (les Alpes-Maritimes, la Dordogne, la Gironde, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, la Moselle, le Nord, la Haute-Savoie, les Yvelines et Paris). Si cette expérimentation s'avère concluante, ces tests salivaires seront généralisés à partir du mois de juin sur l'ensemble du pays, précise le quotidien.
Des tests beaucoup plus simples à mettre en place
Actuellement, des tests de dépistage sont déjà effectués au bord des routes, mais sont complexes à mettre en place. Après un premier test salivaire positif, une prise de sang doit être réalisée à l'hôpital. "Bien souvent, deux policiers doivent attendre la prise de sang avec le chauffeur pendant des heures. C'est très chronophage", souligne la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, interrogée par 20 Minutes.
Ces nouveaux dépistages, eux, sont bien plus rapides à effectuer. Ils consistent à un double test salivaire : un premier coton-tige permet de savoir si le conducteur a consommé des stupéfiants, un second permet de déterminer la nature de la substance consommée. En 2013, rappelle le quotidien 20 Minutes, 48 000 conducteurs ont été contrôlés positifs aux stupéfiants, sur un total de 144 000 tests effectués.
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