Décès d'Hubert Germain : le dernier compagnon de la Libération s'est éteint
À seulement 19 ans, il avait rejoint le Général de Gaulle à Londres. Hubert Germain, le dernier Compagnon de la Libération est décédé le 12 octobre à 101 ans, a annoncé la ministre des Armées Florence Parly.
Une page de notre histoire se tourne avec la disparition de ce résistant de la première heure. Il avait été décoré par le général de Gaulle lui-même. Il était donc le dernier de ces 1 032 hommes et six femmes qui symbolisaient la vrai France, celle de la liberté. En train de préparer l'Ecole navale à 19 ans, il a fait partie des personnes qui n'ont pas accepté l'armistice signée par le maréchal Pétain. Un courage et une vaillance qui forcent l'admiration.
Un résistant jusqu'au bout
"Je me suis dit, 'qu'est-ce que tu fais là, tu vas devenir officier de la marine française au service des Allemands'. C'est contraire à mon éthique personnelle (...) Je me suis dit 'je pars faire la guerre'", racontait-il en 2016. Une conviction qui va permettre à la France de se sortir de la collaboration avec les Allemands. Hubert Germain est un soldat décoré, mais pour lui l'essentiel n'est pas là. "Les décorations qui vous sont attribuées sont un moment de mise au point où dans l'ombre une voix vous dit 't'as bien joué jusqu'ici", expliquait-il. Un hommage lui sera rendu le 11 novembre par Emmanuel Macron.
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