Sept jours sur sept à Toulouse (Haute-Garonne), les Restos du cœur distribuent 450 repas aux plus démunis. La demande est forte, l'association n'a pas les moyens de faire plus. "Quand on arrive à peu près aux trois quarts de la distribution et qu'on n'a plus rien à distribuer parce qu'en cuisine ça n'a pas pu suivre, etc., moi ça me touche", explique Marc Cléry, bénévole.Les difficultés des retraitésSi la cuisine ne suit pas, c'est parce que les repas sont préparés dans un atelier d'insertion où il ne faut pas se fier aux apparences. Tout parait nickel, mais les 14 personnes qui viennent retrouver le chemin du travail se battent avec du matériel à bout de souffle. Renouveler le matériel coûterait 70 000 euros. C'est impossible pour l'instant. Les dons des particuliers ont baissé de 30% en 2018 dans le département. De nombreux retraités ont fait part de leurs difficultés.