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Vidéo Séparatismes : "Nos adversaires, c'est l'islam politique et la lâcheté des gouvernants", affirme Guillaume Peltier

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Article rédigé par franceinfo
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Le vice-président délégué des Républicains a assuré qu'il ne votera pas "en l'état" le projet de loi contre les séparatismes, examiné cette semaine à l'Assemblée nationale.

"Nos adversaires, c'est à la fois l'islam politique, qui n'est pas compatible avec la France, et c'est la lâcheté et l'angélisme des gouvernants, depuis des décennies, sur ce sujet", a dénoncé mercredi 3 février sur franceinfo Guillaume Peltier. Le vice-président délégué des Républicains et député du Loir-et-Cher a assuré qu'il ne votera pas "en l'état" le projet de loi contre les séparatismes examiné cette semaine à l'Assemblée nationale.

Dans leur contre-projet présenté mardi, Les Républicains réclament "la laïcité partout et pour tous autour d'un principe constitutionnel simple : nul ne peut se prévaloir de sa religion pour s'exonérer de la loi commune". "Deuxièmement, parce que tout est lié, nous réclamons un moratoire immédiat sur l'immigration, à l'exception des réfugiés politiques et des étudiants étrangers", poursuit Guillaume Peltier.

"S'exonérer du gouvernement des juges"

"L'immigration massive, 275 000 titres de séjour accordés à nouveaux en 2019, conduit à la concentration des populations, au communautarisme et à l'islamisme", selon le député. "Enfin, il faut avoir l'audace de s'exonérer du gouvernement des juges", a détaillé Guillaume Peltier. "La souveraineté, c'est la souveraineté du peuple mais, en 2018, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France parce qu'elle avait décidé d'expulser un Algérien condamné à 7 ans de prison pour terrorisme appartenant au début des années 2000 à la filière tchétchène."

Si, quand le peuple français prend une décision, elle est contestée par des bureaucrates enfermés dans des bureaux, ça ne peut pas marcher.

Guillaume Peltier

à franceinfo

"Aujourd'hui, des familles juives sont obligées de quitter des territoires en Seine-Saint-Denis, ou à Strasbourg. Aujourd'hui, des professeurs ont peur d'enseigner la Shoah dans des classes", a dénoncé Guillaume Peltier. Selon lui, "la question qui est posée à tous les Français, c'est quelles sont les valeurs de notre patrie, quelles sont les valeurs qui ne sont pas négociables ?"

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