La marche contre l'islamophobie divise la classe politique
Marine Le Pen a estimé, samedi 9 novembre, que les personnes qui manifesteront dimanche à Paris contre l'islamophobie seront main dans la main avec les islamistes. La patronne du RN vise surtout LFI et Jean-Luc Mélenchon, qui a confirmé sa présence.
La marche contre l'islamophobie, dimanche 10 novembre à Paris, parviendra-t-elle à mobiliser ? L'incertitude plane. Le 1er novembre, une tribune publiée dans Libération, signée par les députés de La France insoumise, Benoît Hamon, ou encore le patron de la CGT Philippe Martinez, appelait à un rassemblement. Aucune signature socialiste. Le PS ne veut pas "s'associer à certains initiateurs de l'appel". Une référence au Collectif contre l'islamophobie en France, soupçonné d'être un relais des Frères musulmans.
LFI isolée
Samedi 9 novembre, Marine Le Pen, présidente du RN, a estimé que "cette manifestation était organisée par les islamistes et tous ceux qui s'y rendront seront main dans la main avec les islamistes". Des propos indignes selon le chef de file de LFI, qui a confirmé sa présence dimanche à la manifestation. En dépit de la controverse, les organisateurs espèrent réunir 10 000 personnes à la marche.
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