Discriminations : le gouvernement va lancer une consultation citoyenne en ligne
L'objectif est de "permettre à tous les Français de pouvoir parler de la discrimination", a déclaré la ministre déléguée chargée de l'Egalité femmes-hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances.
Le gouvernement va lancer une consultation citoyenne "pour permettre à tous les Français de pouvoir parler de la discrimination", a annoncé, mardi 22 décembre, la ministre déléguée chargée de l'Egalité femmes-hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances, Elisabeth Moreno.
Cette consultation en ligne sera lancée "courant janvier", a précisé à l'AFP l'entourage de la ministre déléguée. "L'idée de cette convention citoyenne que nous allons lancer est de permettre à tous les Français, ceux qui sont discriminés mais également ceux qui ne le sont pas, de pouvoir parler de ce sujet de la discrimination", a expliqué Elisabeth Moreno sur Europe 1, qualifiant même cette opération de "convention citoyenne". Son cabinet a ensuite corrigé cette expression. En parlant de "convention citoyenne", la ministre "faisait référence à la consultation citoyenne en ligne annoncée par le président de la République lors de son interview à Brut", a-t-on précisé au cabinet d'Elisabeth Moreno.
Des engagements d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron avait promis, début décembre, le lancement d'une plateforme nationale de signalement des discriminations, gérée par l'Etat, le Défenseur des droits et des associations. "Aujourd'hui, quand on a une couleur de peau qui n'est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (...). On est identifié comme un facteur de problème et c'est insoutenable", avait-il regretté.
La consultation en ligne sur les discriminations permettra aux Français d'apporter au gouvernement "un autre regard et d'autres idées sur la manière dont nous pouvons nous en saisir", a précisé sur Europe 1 Elisabeth Moreno, ajoutant que "la question des discriminations concerne toutes les personnes de notre pays". "Nous connaissons les discriminations dans notre pays mais nous ne les connaissons peut-être pas toutes", a-t-elle encore fait valoir.
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