Mercredi 6 mars, les surveillants ont bloqué la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne), au lendemain de l'agression au couteau de deux de leurs collègues. "On n'est pas forcement écouté au quotidien. On fait remonter des informations, mais ce n'est pas pris en compte", déplore Samuel Hennuyen, surveillant. La prison de Condé-sur-Sarthe est pourtant l'une des mieux sécurisées de France, mais elle n'a pas empêché l'attaque terroriste. En cause : la fouille des visiteurs.Renforcement des fouillesLa compagne de Michaël Chiolo aurait fait entrer une arme alors qu'elle lui rendait visite. Un couteau en céramique indétectable par les détecteurs de métaux. Les personnels pénitentiaires affirment que la législation actuelle ne leur permet pas d'assurer la sécurité. Ils demandent à la garde des Sceaux de changer le système. Mercredi soir, Édouard Philippe a annoncé un renforcement des contrôles des visiteurs à l'entrée des prisons.