Dordogne : le détenu qui s'était évadé de la prison de Mauzac a été retrouvé et arrêté à Nice

Le détenu qui s'était évadé lundi de la prison de Mauzac (Dordogne) a été retrouvé et arrêté à Nice mercredi 15 mars, a appris France Bleu Périgord d'une source proche de l'enquête, confirmant une information de Nice-Matin. Le parquet de Nice confirme à France Bleu Azur que le détenu est en garde à vue à Nice.

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Le détenu a été arrêté à 6h45 dans le cadre de son mandat de recherche pour évasion, a précisé la procureure de Bergerac dans un communiqué de presse. C'est un témoin qui a donné l'alerte après l'avoir reconnu, a appris franceinfo de source proche du dossier. Philippe Dubois a ensuite été suivi à l'aide de la vidéosurveillance, puis interpellé sans difficulté près de chez son père, a ajouté cette source. 

Le prisonnier de 54 ans, condamné pour un double assassinat près de Nice, s'était évadé lundi 13 mars en début d'après-midi alors qu'il participait à une formation à la ferme-école du centre de détention. "Cette formation consiste en des travaux horticoles effectués sur une zone située sur l’emprise de l’établissement pénitentiaire mais en dehors de la zone sécurisée et close de la détention. Les détenus s’y rendent et y travaillent encadrés par des surveillants de l’administration pénitentiaire", avait précisé la procureure de Bergerac dans un communiqué.

Un détenu condamné pour assassinats et vol

Philippe Dubois devait sortir de prison dans moins de trois ans, "au mois de mai 2026", avait indiqué mardi Sylvie Martins-Guedes, procureure de la République à Bergerac."Ce dernier purge plusieurs peines dont celle prononcée par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône le 20 mars 2008, de 28 ans de réclusion criminelle pour des faits d’assassinats et vol avec arme", avait ajouté la procureure. L'homme a été "transféré depuis le mois de septembre 2022 au centre de détention de Mauzac". 

La prison de Mauzac en Dordogne est atypique parce qu'il s'agit d'une prison semi-ouverte qui accueille des hommes condamnés à de lourdes peines et qui sont en fin de détention.

Les enquêteurs de la PJ de Nice ont désormais 48h maximum pour savoir comment cet homme condamné pour un double assassinat s'est évadé, et notamment s'il a pu bénéficier de complicité.