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Bouches-du-Rhône : un détenu interpellé après avoir blessé trois surveillants pénitentiaires à la prison d'Arles, dont un sérieusement

L'état des trois surveillants, dont un a été blessé au cou, est jugé "rassurant".

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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La maison centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône), le 13 septembre 2005.  (MAXPPP)

Un détenu de la maison centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône) a blessé à l'arme blanche trois surveillants pénitentiaires, samedi 1er août, ont appris franceinfo et France Bleu Provence auprès des syndicats SNPFO et Ufap-Unsa Justice. L'agression s'est déroulée, dans l'après-midi, alors que le détenu se trouvait au parloir. Il s'est ensuite retranché dans la zone parloirs, sans prendre d'otage, avant d'être interpellé en fin de journée, a appris franceinfo auprès du ministère de la Justice.

L'équipe régionale d'intervention et de sécurité a interpellé le détenu à 19h17. "Il sera pris en charge par la police judiciaire de Marseille pour être placé en garde à vue", indique le ministère. Les familles qui étaient venues rendre visite à un proche ont rapidement été évacuées, après l'agression. 

Un surveillant blessé au cou, mais son pronostic vital n'est pas engagé

L'état des trois surveillants était jugé "rassurant" samedi soir, selon une source proche de la situation. L'un des gardiens avait été blessé au cou et héliporté vers l'hôpital, précisent les syndicats. Son pronostic vital n'est pas engagé. Après des examens, il doit bientôt sortir de l'hôpital. Les deux autres surveillants ont été pris en charge sur place. Ils n’ont pas de blessures physiques mais sont choqués. Ils sont pris en charge par le psychologue de la direction interrégionale des services pénitentiaires.

D'après une source proche de la situation, il s'agit d'un détenu condamné pour réclusion criminelle dans le cadre de plusieurs affaires, notamment pour meurtre. Il n’est pas condamné pour des faits de terrorisme et n’est pas suivi au titre de la radicalisation. Les motifs de l’agression ne sont pas connus à ce stade.

Le Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti "salue le professionnalisme des agents qui sont intervenus et s'entretiendra avec les agents agressés ou leur famille dans la soirée", a fait savoir le ministère de la Justice. 

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