Polluants éternels : "Évidemment, on est en contact", assure un chargé de recherche à l'Institut méditerranéen d'océanologie

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Vincent Fauvelle, chargé de recherche et Mathieu Ben Braham, chimiste, sont les invités du 19/20 info, jeudi 4 avril. Ils réagissent à la loi adoptée pour limiter les PFAS.
Polluants éternels : "Évidemment, on est en contact", assure un chargé de recherche à l'Institut méditerranéen d'océanologie Vincent Fauvelle, chargé de recherche et Mathieu Ben Braham, chimiste, sont les invités du 19/20 info, jeudi 4 avril. Ils réagissent à la loi adoptée pour limiter les PFAS. (france info)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi
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Vincent Fauvelle, chargé de recherche et Mathieu Ben Braham, chimiste, sont les invités du 19/20 info, jeudi 4 avril. Ils réagissent à la loi adoptée pour limiter les PFAS.

Une loi interdisant certains PFAS, à partir du 1er janvier 2026, a été adoptée, jeudi 4 avril. "C'est un pas dans la bonne direction, même si on aurait aimé que ça inclue aussi les ustensiles de cuisine et potentiellement d'autres usages qui sont sources d'exposition", indique Mathieu Ben Braham, chimiste, chargée de mission scientifique et réglementaire Générations Futures, invité du 19/20 info. Les PFAS sont des substances fluorées, appelées aussi "polluants éternels", qui sont présentes dans notre quotidien : mousse antifeu, textile ou ustensile de cuisine. Elles sont persistantes, mais aussi dangereuses.

L'eau du robinet est polluée

"Les usages sont tellement multiples, qu'évidemment, on est en contact, que ce soit par l'eau potable, des objets qu'on peut toucher, la nourriture", assure Vincent Fauvelle, chargé de recherche à l'Institut méditerranéen d'océanologie. L'eau du robinet est concernée. Des études ont démontré la dangerosité de certaines substances fluorées. "On a trois composés, ou quatre, sur lesquels on a des interdictions actives, par contre on a plusieurs milliers de PFAS qui sont utilisés", développe Vincent Fauvelle.

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