Cet article date de plus de cinq ans.

Manif anti-PMA : faible mobilisation à Paris, les poids lourds politiques absents du cortège

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Manif anti-PMA : faible mobilisation à Paris, les poids lourds politiques absents du cortège
Manif anti-PMA : faible mobilisation à Paris, les poids lourds politiques absents du cortège Manif anti-PMA : faible mobilisation à Paris, les poids lourds politiques absents du cortège (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

En plein débat sur le projet de loi de bioéthique à l'Assemblée nationale, les opposants à l'ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) manifestent dimanche 6 octobre à Paris. Les précisions de la journaliste Béatrice Gelot, en duplex depuis le cortège, dans le 5e arrondissement.

Les anti-PMA (procréation médicalement assistée) défilent à Paris dimanche 6 octobre pour protester contre son ouverture à toutes les femmes. On attend une mobilisation plus faible qu'en 2013. "Oui, car l'opinion publique est aujourd'hui moins crispée sur la PMA qu'il y a sept ans sur le mariage pour tous. D'ailleurs, les organisateurs de l'événement ne veulent pas donner d'objectif chiffré. Par ailleurs, la Conférence des évêques de France n'a pas appelé les catholiques à manifester", explique la journaliste Béatrice Gelot, en duplex depuis le cortège, dans le 5e arrondissement.

Difficile de mobiliser en masse

Côté politiques, aussi, on ne se bouscule pas, hormis Marion Maréchal. "Le Rassemblement national et Les Républicains seront représentés par des personnalités moins emblématiques, moins en vue, comme François-Xavier Bellamy, Julien Aubert ou Guillaume Larrivé côté Républicains, et Nicolas Bay pour le Rassemblement national. Marine Le Pen, Christian Jacob ou encore Bruno Retailleau préfèrent batailler au Sénat et à l'Assemblée nationale. Toutes ces têtes d'affiche se disent assez ouvertes à la PMA. Sans ces poids lourds de la politique, il est difficile de mobiliser en masse", conclut-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.