La "marche de la colère" des policiers réunit 22 000 manifestants à Paris, selon les syndicats de police

Article rédigé par Camille Adaoust, Margaux Duguet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des policiers manifestent le 2 octobre 2019 à Paris. (GUILLEMETTE JEANNOT / FRANCEINFO)

Le cortège est parti à 12h45 de la place de la Bastille pour rejoindre celle de la République. 

Ce qu'il faut savoir

Une mobilisation inédite depuis près de vingt ans. A l'appel d'une large intersyndicale, les policiers battent le pavé, mercredi 2 octobre, à Paris, pour une "marche de la colère" sur fond de malaise de l'institution, de hausse des suicides et de réforme des retraites. Ils étaient 22 000 à 14 heures, selon les syndicats de police, rapporte l'un des journalistes de franceinfo sur place. Le cortège avance le long du boulevard Beaumarchais. Suivez cette manifestation en direct avec notre journaliste présente sur place.

 Un groupe d'une vingtaine de "gilets jaunes" en tête du cortège. Eric Drouet, figure du mouvement, était également présent, le long du boulevard Beaumarchais. Il a été encerclé par un cordon de gendarmes. Il a été hué par les manifestants qui passent devant lui. En tête du cortège, aussi, 52 policiers portent un masque blanc sur le visage pour symboliser les 52 suicides de fonctionnaires depuis le début de l’année.

La question des moyens au centre des revendications. Cinq points sont au cœur des revendications des policiers : "L'amélioration de la qualité de vie au travail", "une véritable politique sociale pour les agents du ministère de l'Intérieur", "une réponse pénale réelle, efficace et dissuasive", "la défense des retraites" et une future loi d'orientation et de programmation "ambitieuse".

Le ministre de l'Intérieur promet de prendre en compte la "dangerosité" du métier pour les retraites. Invité mercredi de France 2, Christophe Castaner a indiqué que le futur régime de retraite des policiers serait modifié "comme pour tous les Français" mais que le gouvernement prendrait en compte la "dangerosité de leur métier".